Jaffa : l’hôpital français du 19e siècle rejoint The Luxury Collection de Marriot

Un monument historique reconvertie en 5 étoiles exclusif

Au sud de Tel- Aviv, la ville qui ne dort jamais, l’ancien port de Jaffa profite de la reconversion de l’ex hôpital français du 19e siècle en 5 étoiles pour confirmer sa réputation de destination glamour et festive. Autrefois monument en péril, la bâtisse de style néo-Renaissance fait face à la Méditerranée, à quelques pas de la plage. Et elle est en voie d’être classée monument historique, en devenant l’un des hôtels les plus luxueux d’Israël. Projet caritatif de l’homme d’affaires lyonnais, François Guinet, le lieu était au milieu du 19e siècle une auberge destinée à accueillir les pèlerins et à la noblesse françaises, sur la route vers Jérusalem. En 1875, il est reconvertit en hôpital Saint-Louis, et sa supervision confiée aux sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition. Petit à petit, le groupe Marriott pu venir à bout des résistances archéologiques et bureaucratiques. Il intègre aujourd’hui The Jaffa dans sa Luxury Collection, avec la complicité de l’architecte Ramy Gill, déjà auteur du Museum of Design de Londres.

Ce bâtiment en forme de U dispose d’une cour intérieure agrémentée d’une piscine, surplombée de deux étages. Pour en sublimer le caractère, il a veillé à la préservation de ses fresques originales, cachées sous plusieurs couches d’acrylique. Puis ce fut au tour des arches, des colonnes, des dômes, des statues, des fenêtres en mosaïque, des vitraux et des lourdes portes en bois de subir une cure de jouvence. En fusionnant la tradition et la modernité, l’ancienne chapelle fut également sauvée des outrages du temps pour se transformer en bar à la mode. Désormais, ce 5 étoiles intimiste est une oasis de bien-être. De plus, elle est située à proximité des sites touristiques, du musée des antiquités, du marché aux puces et des ruelles animées où fourmillent les boutiques de créateurs. Quant au lobby, il est habillé de meubles signés par de grands designers, avec des canapés Shiro Kuramata et de Michel Ducaroy, des chaises de Pierre Paulin et de Cini Boeri Botolo, des fauteuils cabriolets d’Hans J. Wegner, des tables issues des collections de B&B Italie et de Marcel Breuer, ainsi que des œuvres d’art modernistes de Damien Hirst et de Tal Shochat.

Du côté des espaces de vie, les tons crème et ivoire de John Pawson sont à l’honneur dans l’ensemble des 120 chambres, dont 17 suites et 34 résidences privées. Nec plus ultra, un Penthouse trône au dernier étage, agrémenté d’un jardin luxuriant. Les gastronomes, à l’affut des saveurs ensoleillées, se rendent au restaurant, Golda’s, dont l’adresse au 2 rue Louis Pasteur… Avec, en cuisine, le chef Mena Strum qui déploie ses menus aux goûts fusionnels (carte : 50€). Après ces agapes, on fonce à l’espace bien-être dont l’ambiance feutrée et sophistiquée permet de retrouver la sérénité, dans l’un des 4 saunas, ou dans les cabines du Spa L. Raphael. En solo ou en duo, sa carte de soins personnalisés inclut, massages, manucures, pédicures et soins capillaires, tandis que la salle de sport abrite des équipement ultramodernes . Une belle parenthèse hors du temps avant de retrouver les vertiges festifs tel-aviviens… marriott.fr

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