Jean-Marc Mondelet

Jean-Marc Mondelet : entretien avec avec un Directeur Artistique en vue

La mode est un terrain de jeu toujours renouvelé

Directeur artistique et producteur, Jean-Marc Mondelet contribue à de nombreux magazines de mode (Vogue, ELLE, Harpers Bazaar…), où il ne cesse de se faire remarquer à travers des productions originales. Chaque série de photos qu’il orchestre se relève être un recueil d’images artistiques. Comme son dernier projet avec l’actrice Monica Bellucci transformée en « Maryline Monroe – Material Girl » pour l’occasion. Une mise en scène capturée sur la scène d’un célèbre cabaret parisien par l’inimitable photographe de mode, Ellen Von Unwerth. Il sait s’entourer des plus grandes signatures, tandis que son sens de l’organisation et du détail font de lui un créatif hors pair. 

En quoi consiste votre travail ? 

Mon rôle est d’imaginer, puis de créer. La direction artistique me permet d’exprimer mon côté créatif, artistique et inventif. Imaginer un concept, un « mood », raconter des histoires et partager une vision créative. Faire voyager son esprit le temps d’une photo, comme de transformer Monica Bellucci en Marilyn Monroe. Ensuite, la production consiste à tout organiser, de A à Z. Sourcer la bonne équipe pour réaliser au mieux ce que j’ai en tête. S’approcher du bon photographe qui peut partager cette vision. Le styliste a également un rôle important. Il devra être capable de trouver les bonnes pièces correspondantes au style, et la « glam team » devra mettre en valeur la beauté du top model, ainsi que chaque acteur pouvant intervenir sur les productions. Mes clients sont les magazines de mode et ils me laissent une grande liberté pour exprimer ma créativité. Quant aux marques de mode/joaillerie/beauté, elles me confient la réalisation de leurs lookbooks, leurs campagnes ainsi que le contenu. 

D’où vient cette âme artistique ?

J’ai toujours été très créatif. Quand j’étais plus jeune, je voulais devenir chocolatier. J’étais fasciné de voir les quantités de choses que l’on pouvait réaliser à partir de presque rien. Ayant une âme très créative, je suis rarement à court d’idées. Je suis diplômé d’un Master en marketing et communication du luxe. Ce que je préférais, c’étaient les projets concrets, les cas pratiques qui nous laissaient imaginer et inventer des concepts. Dans le futur, je pense pousser ce côté créatif, mais peut-être plus de façon manuelle, en me lançant dans la sculpture ou la peinture. 

Quelle est la plus grande difficulté dans ce métier ?

Dans la presse, la plus grande difficulté reste financière, car les magazines ont souvent un budget limité pour réaliser de grosses productions. La presse papier traverse en effet une période difficile depuis l’ère du digital.   Ce qui fait vivre un magazine, ce sont principalement les publicités. Mais les annonceurs tendent à investir dans les influenceurs ou dans la promotion en ligne plutôt que d’acheter des pages de publicité. Les marques doivent donc se réinventer constamment et s’adapter à cette nouvelle époque qui ne cesse d’évoluer. Quant au Covid-19, il est venu chambouler le cours des choses, mais il a aussi fait prendre conscience à la mode qu’il fallait ralentir et réfléchir à l’avenir. Il y a tant de choses que nous ne faisions pas correctement et qu’il faut maintenant repenser.   

Ou vous voyez-vous dans le futur ?

Je souhaiterais apporter des solutions aux marques de mode, proposer un nouveau concept répondant au besoin des jeunes créateurs. J’ai pu constater que certains designers s’éparpillaient dans leur communication, relevant un manque de cohérence dans leur « branding ». J’aimerais créer un service d’accompagnement à 360%. Un showroom réinventé, dont je vous parlerais très vite…. jeanmarcmondelet.com

Brigitte Macron, présidente d’honneur de l’opération « Des papiers usagés pour des cahiers aux écoliers »

Audrey Fleurot : une rose au nom de l’actrice

Ludivine Sagnier, marraine des Illuminations 2019 des Champs Elysées

Dior Joaillerie : Elizabeth Debicki à l’affiche