Janie Samet en voyage

Janie Samet, adieu à la papesse de la couture

Souvenirs émus d'une grande dame de la presse

Les moins de 20 ans ne peuvent pas la connaître ! Mais, si ils s’intéressent un jour à la mode, et particulièrement à la Haute Couture, ils auront un vivier de choix en compulsant les archives du Figaro, des années 80 à 2004. Janie Samet, mon amie, mon mentor de mode, vient de disparaître à l’âge de 91 ans. Et elle emporte avec elle ses souvenirs immémoriaux. Sa première interview ? Yves Saint Laurent, tout simplement. Il avait 18 ans et elle 23 ! C’était aussi pour ce jeune créateur prometteur, le mot n’existait pas encore, le premier rendez-vous avec une journaliste. Ensuite, ils ne se quittèrent plus. Elle fut aussi très proche de Pierre Cardin, Hubert de Givenchy, Emmanuel Ungaro… les vrais grands couturiers. Elle allait aussi à Monte Carlo pour rencontrer Karl Lagerfeld à la Vigie ou à Miami, deviser avec Gianni Versace. Pour la petite histoire, ce dernier eut alors un petit coup de cœur pour le très beau photographe du Figaro qui l’accompagnait. Elle m’avait raconté cette anecdote, lorsque jeune journaliste, je m’immisçai à ses côtés dans le sérail.

Janie Samet, l’amie des créateurs

Elle suivit dès leurs débuts Jean-Paul Gaultier, Thierry Mugler, Claude Montana, Issey Miyake. Et les encouragea… Se fâcha avec Rei Kawakubo de la griffe Comme des Garçons, dont elle ne comprenait pas le message. Apprécia aussi le style joyeux d’Alexis Mabille, celui, sexy, de Roland Mouret. Janie Samet se fit également la porte-parole d’Elie Saab, premier couturier libanais à rallier le monde très fermé de la Couture. Elle salua la classe folle des designers italiens, comme Giorgio Armani ou Valentino, des idoles absolues dont elle aimait porter les robes dans les soirées mondaines. Aussi, de Versailles à Windsor où elle rencontra her Majesty the Queen. Sans oublier Dior, époques Gianfranco Ferre et John Galliano, qui chacun apportèrent leur pierre à l’édifice. Janie était aussi une femme pleine d’esprit et d’humour. Un puit de culture de mode, mais pas que. La robe du soir est mon bleu de travail  » avait elle coutume de dire. Elle l’écrivit dans son livre, Chère Haute Couture, sorti chez Plon en 2006. Hommage ! RIP janiesamet

Repetto relooke sa ballerine Camille pour les 170 ans du Bon Marché

Club Med Le Riad : un concept haut de gamme à Marrakech

Fratelli Rossetti, des Christmas Brera brodées pour Noël

An delighted offending curiosity my is dashwoods