France Gall aux Editions de l’Archipel
Le 7 janvier 2018, elle a rejoint le « paradis blanc ». Depuis vingt ans, elle n’avait plus donné de concert. Mais ses chansons font partie du patrimoine de la chanson française. Disparue à 70 ans, France Gall reste une icône pop, elle dont la voix cristalline révéla les deux auteurs-compositeurs les plus doués de leur génération. Sa collaboration avec Serge Gainsbourg (« Poupée de cire, poupée de son », Grand prix de l’Eurovision 1965 ; « Les Sucettes ») marqua les esprits. En 1973, elle repère le talent novateur de Michel Berger – le grand amour de sa vie – qu’elle propulse en interprétant « Ça balance pas mal à Paris », « Si maman si », « Viens, je t’emmène », « Il jouait du piano debout », « Tout pour la musique », « Babacar », « Ella, elle l’a… ». Bien avant, la vie privée de la chanteuse s’était mêlée à sa vie professionnelle. En témoignent ses amours avec Claude François et Julien Clerc, à qui elle inspira respectivement « Comme d’habitude » et « Souffrir par toi n’est pas souffrir ». De « Sacré Charlemagne » à la comédie musicale Résiste, cette biographie, nourrie de quelque cinquante témoignages, dessine le parcours d’une muse au charme irrésistible, qui connut de nombreux drames : la mort de Daniel Balavoine, son meilleur ami, celle de Michel Berger, puis de sa fille Pauline. En hommage à cette belle âme, les Editions de l’Archipel publient en librairie, dès le 31 janvier 2018, une biographie de France Gall – Des amours, des chansons et des larmes, rédigée par Alain Wodrascka. Alain Wodrascka a consacré quelque vingt-cinq biographies et albums à des chanteurs, dont Brel : rêver un impossible rêve (Hugo, 2013) et Johnny Hallyday, l’idole éternelle (Favre, 2017). Aux éditions de l’Archipel ont paru Nougaro, une vie qui rime à quelque chose (2009), Profondeur de chant (avec Yves Duteil, 2012) et Cabrel, les chemins de traverse (2015). www.editionsarchipel.com