AIUIa, un voyage dans les sables de la péninsule arabique
Vous avez jusqu’au 13 septembre 2022 pour aller admirer l’exposition du port de plaisance de Deauville. Atypique, elle est composée de panneaux sur lesquels sont affichés les clichés pris par le photographe Robert Polidori. L’événement culturel ouvre une fenêtre touristique sur AlUla (Al-‘Ula). Cette région du nord-est de l’Arabie Saoudite, arrachée au sable, s’ouvre peu à peu au tourisme. Et le pays rattrape son retard à toute allure afin de séduire les visiteurs à fort pouvoir d’achat. Pour cela, il cible les aventuriers, avides de découvrir une contrée isolée, sortie des sables, aussi belle que mystérieuse.
Le site est bien sûr inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco, depuis que des découvertes archéologiques y ont mis à jour des vestiges millénaires. Au cœur de paysages époustouflants de beauté, les monuments funéraires princiers s’offrent des façades dignes de palais, tandis que les collines sont percées de trous, indiquant un mode de vie troglodyte. Dans cette vallée à l’écosystème fragile, se dessinent les contours de l’ancienne ville d’Hégra. Et le le regard porte sur des centaines de tombeaux monumentaux aux façades ocre rouge, sculptées dans le grès, des civilisations Dadanite, Lihyanite et Nabatéenne, mais dont l’état de conservation a traversé les âges.
L’environnement est ponctué de canyons. Ceux-ci sont agrémentés de falaises abruptes et ornées de gravures rupestres qui retrouvent la lumière après un long sommeil pour former un musée naturel en plein air. Sur 22 000 km², la géologie semble façonnée par le vent et le temps. Pour rajouter au mystère et à l’exotisme ambiant, le site borde une oasis connue depuis 7 000 ans, car elle est située sur une route de l’encens et de la myrrhe qu’empruntaient autrefois les caravaniers. Avec de tels trésors, et les perspectives de création de villes nouvelles futuristes, l’Arabie Saoudite s’apprête à devenir une destination touristique de premier plan dans les prochaines années… experiencealula.com
