Bvlgari Hôtel Paris, l’art de vivre à l’italienne elegantissimo !

Un joyau parisien au luxe feutré

Avec 90% du personnel italien, du mobilier, de l’art de la table et de la cuisine, nous sommes bien dans la Botte. À Rome, plus précisément, berceau du joaillier, avec quelques accents milanais. Mais ceci se déroule à Paris, en plein Triangle d’Or. C’est une belle alchimie entre nos deux pays et une complicité qui se confirme depuis toujours. Après Milan, Londres, Dubaï, Pékin, Shanghaï et Bali, benvenuti à l’hôtellerie griffée Bvlgari à Parigi. Dès l’entrée, la magie opère : parquet en noyer, tapis de soie or rose et jaune tout en subtilité, portraits de stars telles Sophia Loren ou Gina Lolobridgida en passant par Monica Vitti affichant un collier maison, ici immortalisée par Yan Pei-Ming. Jusqu’à la déco de Noël, toute en sphères rose fuchsia qui apporte un air de Dolce Vita, comme un rayon de soleil près de la cheminée. Ici, rien de clinquant, mais au contraire une ambiance archi feutrée qui prête à se lover dans les fauteuils de velours aux tons jade, malachite et rubis, les tons de pierres précieuses, celles du joaillier, que l’on retrouvera parsemées ça et là. À noter que cette atmosphère intimiste a déjà largement séduit les parisiens qui viennent pour un rendez-vous business, déjeuner, dîner ou prendre un verre, car plus qu’un hôtel, c’est aussi la vocation du lieu.

Le Bvlgari Hôtel compte 76 clefs, dont deux-tiers de suites. De la plus petite, de 43 m², au penthouse de 1 000 m² sur 2 étages doté d’un vaste et luxuriant jardin qui domine la capitale à 360°. L’architecte Antonio Citerio a accompli ici un chef-d’œuvre décoratif, chaque élément ayant été sélectionné et fabriqué en exclusivité et sur mesure pour l’établissement. Une couleur dominante ? Safran, le ton emblématique de la marque. Textiles signés Dedar, fauteuils Maxalto, lampes Gio Ponti… Focus sur un détail d’importance dans certaines suites, ce panneau tissé de fils de paille fins comme des cheveux et travaillé façon marqueterie par Lison de Caunes.

Maestro en cuisine, Niko Romito, 3 étoiles Michelin dans son restaurant des Abruzzes, le Reale. Ici, au Il Ristorante, il distille avec son chef exécutif, Davide Capucchio, une gastronomie allégée et décomplexée. Du risotto, si, mais le beurre a été remplacé par de l’amidon de riz, des spaghettis pomodoro, si si, mais idem, plus light. Dans la jolie salle aux tables en bois de chêne et d’érable et aux jeux de miroirs, Il faut également goûter ses lasagnes végétales, face au patio qui se transformera en terrasse aux beaux jours. Jolie sélection de vins bio, mais pas que. La verrerie est signée Salviati, l’argenterie, Bvlgari, et la vaisselle en porcelaine, Ginori 1735. Des références !

Envie d’un petit plat bien de chez nous, blanquette de veau ou sole meunière ? Pas de problème, mais servi en room service uniquement. Au spectaculaire bar, tout en onyx rétro-éclairé, on retrouve Léonardo Zanini, le bar trender, ancien du Ritz. Dans le Negroni, le Bellini ou le Moscow Mule, il excelle, mais il a aussi mis au point de savoureux cocktails détox aux tons chatoyants de… pierres précieuses. Très important, l’aperitivo à l’italienne, typique coutume qui permet de déguster, autour d’un verre, foccace, crostini et anti-pasti. (Antipasto pour 2 : 62€, carte : 80€-100€).

Place au Spa ! Il compte, sur 1300 m², 10 cabines de soin, dont une immense Spa suite, une piscine semi-olympique en mosaïques avec des touches d’or qui reflètent la lumière et en leitmotiv sur les colonnes, le Serpenti, motif Bvlgari. Le plus ? Une « Vitality pool », jaccuzzi des temps modernes à la façon des bains romains de Carracalla. Après ça, un petit brushing s’impose au salon Les Deux Garçons, 2 frères, figaros bien connus des parisiens.

Aux commandes de l’hôtel, un des plus grands directeurs de l’hôtellerie de luxe mondiale, Sylvain Ercoli. Parmi ses références, le Byblosde Saint-Tropez, le Ritz, le Royal Monceau et le Crillon, à Paris et le Saint-Géran, à l’ile Maurice. Et enfin l’hôtel Bvlgari de Londres, dont il revient pour assurer l’ouverture de ce nouveau joyau parisien. Joli coup double pour le groupe LVMH, propriétaire de Bvlgari et de Cheval Blanc qui a réussi en 2 mois, et en ces temps difficiles, à ouvrir 2 des plus beaux écrins de luxe dans la capitale. Chambre double, à partir de 1 200€, penthouse : 35 000€. bulgarihotels.com

Dyptique, les bougies d’un Noël merveilleux

Wijet, last minute ultra luxe pour le Festival de Cannes

Dans l’intimité de Renaud, par David, son jumeau

Antoine Griezmann, designer pour Gillette